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Voilà comment le Belge veut améliorer la sécurité routière

La responsabilité finale de l’usager a été au centre des discussions préparatoires des États généraux de la sécurité routière qui ont vu près de 7.000 citoyens donner leur avis quant aux améliorations envisageables pour une route plus sûre, fait savoir l’Institut belge pour la sécurité routière (IBSR) dimanche.

Les conclusions de ces débats serviront de base au plan de la ministre fédérale de la Mobilité Jacqueline Galant visant à réduire de moitié le nombre de tués sur les routes à l’horizon 2020. Les États généraux, qui doivent se tenir le 15 décembre, seront structurés autour de cinq axes: le code de la route, la technologie, l’accidentologie, le risque de se faire contrôler et la récidive. Après une première phase au cours de laquelle quelque 7.000 personnes ont formulé des propositions et des suggestions par internet, des groupes de travail rassemblant experts et usagers ont été formés afin d’en débattre. La responsabilité individuelle des usagers a été évoquée dans les conversations relative à chaque axe stratégique. « Aucune mesure, aucune loi ni aucun contrôle en matière de circulation routière n’auront de sens tant que les usagers continueront de se comporter de manière irresponsable dans la circulation », constate l’IBSR. Parmi les suggestions plus concrètes avancées figure une simplification du code de la route, destinée à le rendre plus intelligible. Une part importante des participants s’est également prononcée en faveur de l’installation d’un éthylotest antidémarrage et d’un enregistrement du comportement routier du conducteur, notamment grâce à l’installation d’une boîte noire dans chaque voiture. « L’ensemble de ce travail préparatoire, des citoyens et des experts, sera présenté lors des États Généraux du 15 décembre prochain », a indiqué la ministre Galant, qui s’est réjouie de la participation à ces discussions.

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