Mercedes G 500. Robuste et extrêmement fiable. © DR

Mercedes G s’offre un lifting complet à presque 40 ans d’existence

Urbain Vandormael
Urbain Vandormael Spécialiste voitures  

Le cycle de vie d’un modèle automobile classique est en moyenne de 6 ans. Pas davantage. Apparu sur le marché en 1979, le Classe G de Mercedes fait exception à cette règle. Après 39 années de production, ce modèle ayant valeur d’icône a été totalement renouvelé, sans pour autant perdre de son authenticité.

Un produit couronné de succès depuis quasiment 40 ans mérite généralement de célébrer son anniversaire avec faste. Mercedes en a décidé autrement puisque après 39 ans de bons et loyaux services, le Classe G a été entièrement renouvelé. Pas un boulon n’a échappé à cette refonte totale.

Même si ce nouveau Classe G a vu ses dimensions s’accroître à tous les niveaux, les différences extérieures sont à peine visibles. Mercedes a préféré préserver son caractère authentique plutôt que de lui offrir une ligne plus aérodynamique. Dans l’habitacle, le bruit de vent peut rapidement atteindre un niveau dérangeant, ce qui nuit un peu au caractère noble de ce modèle. Même sans suspensions pneumatiques, il se révèle confortable. Le nouveau Classe G possède un équipement de luxe qui intègre notamment les systèmes d’assistance et d’infodivertissement les plus récents. Seul l’affichage tête haute fait défaut.

VÉHICULE MILITAIRE

Le Classe G a été, à l’origine, conçu pour être un véhicule militaire. Ses qualités uniques en tout-terrain, sa robustesse et sa fiabilité lui ont permis de briller aussi sur le marché civil. Ces qualités font partie de son ADN et se retrouvent sur le nouveau modèle. Aucun gué n’est trop profond, aucune pente trop raide et aucune remorque trop lourde…

Évidemment, ce luxe a un prix : le G 500, la version la moins chère, coûte 107.041 euros. Et la facture grimpe allègrement avec une longue liste d’accessoires qui rendent la vie à bord encore plus agréable.

EFFICACITÉ ET LUXE

Le Classe G brille autant par son efficacité que son luxe. Pour le tout-terrain, une pression du doigt suffit pour activer les différentiels et la gamme courte afin de se jouer des obstacles et des pentes les plus abruptes. L’amortissement et la gestion sont automatiquement ajustés, avec notamment un accélérateur plus progressif, en vue de pouvoir évoluer avec davantage de précision et de contrôle. Et tout cela avec un colosse de quasiment 2,5 T. Les angles de franchissement sont supérieurs à ceux de son prédécesseur. Sa profondeur de gué a également été augmentée et portée à 70 cm.

Dans la pratique, les franchissements de rivières et les pentes escarpées sont évidemment rarement au programme du Classe G, le plus souvent utilisé pour les trajets quotidiens et comme véhicule familial. Ou encore pour montrer son statut social. Dans ce cas, le choix de l’acheteur se porte souvent sur la version sportive AMG G 63. Celle-ci se révèle encore plus impressionnante, plus puissante (585 ch) et plus rapide puisqu’elle peut atteindre 240 km/h et ne met que 4,5 secondes pour passer de 0 à 100. La mauvaise nouvelle, c’est qu’à l’instar des performances, la consommation, les émissions de CO2 et le prix sont aussi en hausse. Si la Mercedes G 500 affiche une consommation moyenne de 15 à 17 l/100 km, celle-ci passe à 20 l/100 km pour la version AMG. La différence de prix s’élève quant à elle à 40.000 euros. Avec des émissions de CO2 de 299 g/km, les taxes et l’ATN atteignent également des sommets. Il faut pouvoir assumer.

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