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La nouvelle Renault Mégane change complètement de bord

Laurent Blairon journaliste

Renault fait le choix de ne plus animer sa Mégane qu’en moteurs électriques. Le modèle change complètement de philosophie et devient le porte-drapeau de la transition électrique de la marque. Elle arrive en mars dans les showrooms.

La Renault Mégane, c’est 4 générations depuis 1995. En d’autres mots: un modèle phare dans la gamme du généraliste français. Poussé par les enjeux environnementaux, Renault fait table rase pour repartir d’une nouvelle plateforme (la CMF-EV) avec la Mégane E-Tech Electric (son appellation officielle). Le style ne fait ni dans l’agressivité ni dans le trop futuriste pour un résultat plutôt fédérateur. La Mégane électrique conserve ce profil de berline assez « classique » (4,2 m de long), dans céder à la mode SUV. Cette nouvelle conception de véhicule imaginé dès le début comme 100% électrique a conduit à une redéfinition de l’habitacle, promis nettement plus vaste grâce à un moteur compact et, surtout, une batterie d’une finesse inédite (110 mm). En outre, dynamiquement, la Mégane électrique jouit d’un centre de gravité plus bas que celui des Mégane thermiques, de bon augure pour l’agrément. La berline au losange s’annonce aussi très pratique avec un coffre de minimum 440 litres. L’habitacle est plutôt épuré, respectant la logique de guerre aux kilos inutiles, mais son large écran central (en fait deux dalles réunies sous un même verre) distille un cachet hautement moderne.

La tablette verticale et le tableau de bord sont unis sousun verre protecteur commun.
La tablette verticale et le tableau de bord sont unis sousun verre protecteur commun.© GF

Aimant bobiné

Renault opte pour une nouvelle génération de moteurs électriques dits « à aimant bobiné » qui seraient garants d’un meilleur rendement que les classiques rotor à aimant permanent. La puissance sera de 130 ou 218 ch. La batterie de 40kWh serait suffisante pour promettre 300 km d’autonomie, mais une variante 60 kWh fait monter le niveau à 470 km. Le chargeur embarqué de 22 kW (alternatif) et 130 kW (continu) autorise des temps d’attente plutôt réduits. Renault évoque une commercialisation dès mars 2022. En toute logique, le prix devrait se positionner par rapport à celui de sa grande concurrente, la VW ID. 3. La production du véhicule est assurée dans le Nord de la France.

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