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L’assistance au freinage de Mercedes a 25 ans

Laurent Blairon journaliste

Dans les années 90, on profite déjà de l’ABS depuis longtemps, mais les ingénieurs de Mercedes remarquent que si de nombreux conducteurs appuient sur la pédale de frein rapidement, ils ne le font pas avec une force suffisante…

Pour pallier à ce manque de réactivité et/ou d’énergie humaine, ils vont imaginer une assistance mécanique capable de simuler une pression plus forte sur la pédale, mais toujours à la demande du conducteur, c’est-à-dire lorsque celui-ci initie la maneouvre en cas de ralentissement d’urgence. La marque présente officiellement le « Brake Assist System » le 25 novembre 1996. Cette assistance au freinage était un équipement de série, initialement sur la Classe S (série de modèles 140, photo) et la SL (R 129). Les autres modèles ont reçu progressivement ce dispositif qui deviendra rapidement une nouvelle norme de sécurité.

Comment ça marche ?

Le BAS interprète une certaine vitesse à laquelle la pédale de frein est enfoncée comme une situation d’urgence et génère donc une « surpuissance » de freinage maximale – sans temps de réaction perceptibl- en une fraction de seconde. Ceci a évidemment pour but de raccourcir considérablement la distance de freinage. Ainsi, à 100 km/h sur route sèche, par exemple,le véhicule gagne jusqu’à 45 % de distance, ce qui peut tout changer, voire carrément sauver la vie du conducteur mais aussi d’un piéton distrait qu’il tenterait d’éviter. Lors des situation s critiques, le Brake Assist tient compte des données récoltées par l’ABS, l’antipatinage, le différentiel autobloquant, l’ESP, mais aussi la boite de vitesses automatique .

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