Vieillissement – Bruxelles n’attend pas le transfert de compétences pour se faire une idée des besoins

(Belga) La Région bruxelloise a décidé de ne pas attendre le transfert de compétences pour plancher sur le vieillissement de la population et ses implications politiques.

Une étude commanditée à la VUB et présentée vendredi au parlement bruxellois permet déjà de faire certains constats: l’offre de service et d’hébergements est variable en fonction des quartiers, les seniors bruxellois sont insuffisamment encouragés au bénévolat, et la diversité culturelle de la population doit être intégrée dans la réponse aux besoins de logements et de services. L’enquête a été réalisée à la demande des membres du collège de la Commission Communautaire Commune de Bruxelles, Brigitte Grouwels et Evelyne Huytebroeck, des ministres flamands Jo Vandeurzen et Pascal Smet et du membre du collège de la Commission Communautaire française, Rachid Madrane. Les ministres compétents ainsi que les parlementaires bruxellois et flamands actifs dans ce domaine ont assisté à cette présentation des conclusions. Au-delà du phénomène de rajeunissement de la population de la capitale qui explique grandement le boom démographique auquel celle-ci est confrontée, la Région bruxelloise aura à gérer le vieillissement de sa population, en particulier à partir de 2020-2025. Le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans passera de 200.000 (en 2010) à 290.000 (en 2040), soit une augmentation de 43,5 pour cent. Le groupe de seniors comprend un sous-groupe de personnes très âgées (les plus de 80 ans) de plus en plus important (actuellement 50.000 personnes). Le défi consiste à continuer à offrir à ce groupe de seniors de plus en plus nombreux des soins de qualité via les structures résidentielles, l’accueil de jour et les soins à domicile. (Belga)

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