Viande de cheval – Trois carcasses suspectes « probablement » entrées dans la chaîne alimentaire française

(Belga) Trois des six carcasses de cheval envoyées du Royaume Uni vers la France qui contenaient des traces de phénylbutazone ont été écoulées sur le marché de la viande et sont « probablement » entrées dans la chaîne alimentaire, a indiqué samedi le ministère français de l’Agriculture.

L’alerte britannique étant intervenue trop tard, ces carcasses arrivées en janvier « avaient été transformées », a indiqué un porte-parole du ministère à l’AFP. Les produits concernés qui pouvaient encore être retirés l’ont été mais certains avaient déjà été probablement consommés, a-t-il ajouté en soulignant que le « risque » était « mineur pour la santé ». Mi-février, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll avait assuré que trois carcasses de cheval envoyées en France depuis le Royaume-Uni et contenant des traces de phénylbutazone avaient été identifiées avant d’entrer dans la chaîne alimentaire humaine. Il avait assuré qu’elles seraient « détruites ». Il n’avait parlé que de trois carcasses sur six. Les autorités britannique avaient prévenu plus tôt que plusieurs carcasses de cheval contenant des traces de phénylbutazone, un anti-douleur proscrit dans l’alimentation, avaient été envoyées en France et étaient « peut-être entrées dans la chaîne alimentaire ». Un vaste scandale éclabousse depuis plusieurs semaines l’industrie agro-alimentaire européenne après la découverte de viande de cheval dans des lasagnes prétendument au boeuf en Grande-Bretagne. De nombreux plats cuisinés ont été retirés des rayons dans une quinzaine de pays d’Europe et à Hong-Kong. (PVO)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire