Une des Pussy Riot emprisonnées transférée en « lieu sûr »

(Belga) L’une des deux jeunes femmes emprisonnées du groupe Pussy Riot a été transférée depuis ses quartiers du camp où elle purge sa peine en « lieu sûr », après s’être plainte de mauvaises relations avec les autres détenues, a indiqué vendredi l’administration pénitentiaire.

Maria Alekhina, 24 ans, condamnée à une peine de deux ans d’emprisonnement pour une « prière punk » anti-Poutine, « a été déplacée mercredi soir des quartiers généraux vers un lieu sûr après avoir écrit aux autorités du camp pour demander à être transférée », a indiqué à l’AFP un représentant de l’administration pénitentiaire de la région de Perm (1.400 kilomètres à l’est de Moscou). « La raison du transfert est qu’elle a de mauvaises relations avec les autres détenues », a-t-il ajouté, sans plus de précision. Selon les agences russes, elle se trouve désormais en cellule isolée, ce que l’administration pénitentiaire a refusé de confirmer. Maria Alekhina a été transférée il y a un mois de Moscou au camp de Perm, où elle purge actuellement sa peine. L’autre jeune femme emprisonnée, Nadejda Tolokonnikova, est incarcérée dans un camp en Mordovie (500 km à l’est de Moscou). Elles ont été condamnées en août à deux ans de camp pour « hooliganisme » et « incitation à la haine religieuse » pour avoir chanté en février dans la cathédrale du Christ-Sauveur, à deux pas du Kremlin, une « prière punk » demandant à la Sainte Vierge de « chasser Poutine » du pouvoir. Leur condamnation a été confirmée en appel le 10 octobre, tandis qu’une troisième membre du groupe, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, a vu sa peine de deux ans ferme commuée en sursis et a été libérée à l’issue du procès. (CLA)

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