Un investisseur belge récupère des millions après l’achat d’une fausse peinture

(Belga) L’investisseur belge Pierre Lagrange, qui avait été escroqué à hauteur de plusieurs millions d’euros par une galerie d’art renommée à New-York, a pu conclure un accord à l’amiable, écrit dimanche Het Nieuwsblad op Zondag. Pierre Lagrange avait entamé des poursuites judiciaires à l’encontre de cette galerie, qui a entre-temps dû fermer ses portes quand l’affaire a été révélée au grand jour.

Pierre Lagrange, doit sa fortune, estimée à 371 millions d’euros, à son succès depuis des années en tant qu’investisseur dans un hedge fund basé à Londres. En 2011, il décide d’acheter une toile de l’artiste américain Jackson Pollock, intitulée « Untitled 1950 », pour 17 millions de dollars (13 millions d’euros). Mais le tableau se révèle ensuite être un faux. Une expertise aurait montré que deux des pigments utilisés pour cette toile n’existaient pas du vivant du peintre. L’acheteur porte alors plainte contre la galerie Knoedler and Company et sa directrice Ann Freedman. Comme la galerie a fermé ses portes, Pierre Lagrange décide de mener cette affaire devant la justice pour récupérer son argent. La galerie vient de faire savoir qu’un accord à l’amiable a finalement pu être trouvé entre les deux parties. On ignore cependant le montant exact que Pierre Lagrange a pu récupérer. « Nous sommes heureux d’être arrivés à une solution amicale », a déclaré la galerie, sans donner davantage de détails. La galerie Knoedler doit encore se défaire de deux autres problèmes identiques également portés devant un tribunal, pour une faux de Willem de Kooning, d’une valeur de 4 millions de dollars, et un autre de Mark Rothko vendu 8,3 millions de dollars. (VDH)

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