Stade national – « Sans financement public, pas de stade à Bruxelles », estime le CEO de Besix

(Belga) Aucun stade national ne pourra voir le jour en Belgique sans un financement public, estime mercredi Johan Beerlandt, le CEO de l’entreprise de construction Besix, dans L’Echo, La Libre Belgique et Le Soir. Les pouvoir publics doivent investir 100 millions d’euros selon lui. Or les responsables politiques ont jusqu’à présent catégoriquement refusé un tel engagement.

Besix a fait procéder à des analyses de rentabilité détaillées. « Il est impossible qu’un grand stade dédié au football, de 50.000 à 60.000 places soit rentable uniquement grâce au football, ce n’est pas possible. (…) La seule solution, c’est que les pouvoirs publics, Fédéral et Régions, se décident à investir dans le projet », affirme Johan Beerlandt. L’entreprise de construction se dit prête à y aller de sa poche et à cofinancer une partie des travaux nécessaires à hauteur de 30 à 50 millions d’euros pour une enceinte dont le coup global devrait avoisiner les 300 millions d’euros. Près de 150 millions d’euros pourraient être apportés par l’activité footballistique. « Mais il faut être lucide, sans les pouvoirs publics, il n’y aura jamais de stade. » Le CEO de Besix n’exclut pas de travailler à partir du stade Roi Baudouin. « On pourrait raser le stade actuel et reconstruire à cet endroit-là. Cela coûterait probablement moins cher. » Une option à laquelle la Ville de Bruxelles se montre réticente. (Belga)

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