Signature à Brazzaville d’un accord « a minima » de fin des hostilités en Centrafrique

(Belga) Les délégués du forum de Brazzaville pour la réconciliation en Centrafrique ont signé mercredi soir un accord de cessation des hostilités devant prendre effet immédiatement sur l’ensemble du territoire du pays.

Entamées lundi, les négociations de Brazzaville s’achèvent ainsi sur un accord a minima, les délégués n’étant pas parvenus à fixer le cadre du désarmement et de la démobilisation des combattants des diverses milices dans le pays ni à tracer une feuille de route pour un nouveau processus de normalisation politique. Selon le projet d’accord, la cessation des violences doit intervenir « dès la signature de l’accord » et « prendre effet sur l’ensemble du territoire de la République centrafricaine ». Le document prévoit aussi la cessation de « tous les actes de violence contre les populations civiles, le respect et la protection des droits humains », « l’arrêt et l’abstention de toutes actions et incitations de nature à nuire aux efforts visant à faire valoir l’esprit de fraternité » et de concorde nationale ». Aux termes du projet, les chefs des groupes armés signataires doivent « communiquer publiquement et dans un délai de 24h à compter de la date de signature du présent accord la cessation des hostilités par leurs chaînes de commandement respectives ainsi qu’a la population civile ». Les deux premiers à signer le texte ont été Mohamed Moussa Dhaffane, représentant de l’ex-rébellion Séléka, et Patrice-Edouard Ngaissona, coordonateur national des milices anti-balaka. Au total, une quarantaine de délégués ont signé l’accord au ministère des Affaires étrangères congolais ainsi que quelques représentants étrangers comme le président congolais Denis Sassou Nguesso. (Belga)

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