Décollage de Soyouz, Kourou, 2011 © Belga Image

Le satellite Oufti-1 ne répond plus

Depuis le 7 mai, le nanosatellite Oufti-1, développé par l’université de Liège (ULg), ne donne plus signe de vie, rapportent le magazine scientifique Daily Science, quotidien de vulgarisation scientifique, et la RTBF sur son site internet. Le satellite avait été envoyé dans l’espace le 25 avril depuis le Centre spatial guyanais de Kourou.

Le 7 mai, l’alerte est donnée par un radio-amateur situé au Japon, qui écoutait les signaux émis jusque-là: le satellite ne répond plus.

« A ce stade, après un nombre important de tentatives variées pour établir le contact, il semble très clair qu’un problème technique est survenu à bord », indique l’équipe, dans Daily Science. Le dernier espoir est d’attendre que les batteries du satellite se déchargent complètement. « Cela devrait engendrer une remise à zéro (un reboot) des systèmes de bord. Ce qui pourrait rétablir les communications », précise le Pr Gaëtan Kerschen, du Laboratoire de structures et systèmes spatiaux de l’ULg, cité par le journal scientifique.

Le nano-satellite a été actif environ trois semaines, souligne la RTBF. « On a pu récupérer des informations utiles qui nous ont permis de confirmer le bon fonctionnement du satellite au travers des températures, des courants et des tensions. (…) Mais on n’a pas pu allumer la mission principale qui est le D-Star », dont la mise en oeuvre n’a donc pas pu être vérifiée, explique le Pr Kerschen.

Le D-Star est une technologie numérique développée en 2001, permettant de transmettre de la voix et des données numériquement et simultanément par radio et par Internet, indique l’ULg sur son site dédié à Oufti-1. Le satellite devait permettre de tester le relais de ces communications dans des zones difficiles d’accès ou isolées.

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