Première image prise sur la comète par le robot Philae. © Belga

La comète Tchouri pourrait abriter la vie

Le Vif

La comète Tchouri, qui a récemment été colonisée par le petit robot Philae, aurait les caractéristiques requises pour abriter de la vie extra-terrestre, selon certains astronomes.

La croûte noire riche en matière organique sur la surface de la comète pourrait expliquer la présence d’organismes vivants, rapporte The Gardian. La sonde Rosetta qui a envoyé le robot Philae sur la comète et qui est toujours en orbite autour de celle-ci aurait également ramassé d’étranges grappes de matières organiques qui pourraient être des particules virales.

Malheureusement, ni Philae, ni Rosetta ne sont équipés pour chercher des preuves directes de vie extra-terrestre, car le projet aurait suscité la risée de tous, selon les scientifiques qui ont participé à la planification de la mission il y a 15 ans.

Pourtant, affirment l’astronome Max Wallis et l’astrobiologiste Chandra Wickramasinghe, les gens devraient être plus ouverts à la possibilité de découvrir une vie extra-terrestre. « Il y a 500 ans, il était inconcevable pour les gens que la Terre ne soit pas le centre de l’univers. Aujourd’hui, on reste persuadé que la vie et la biologie sont forcément liées aux conditions terriennes » , regrette le professeur Chandra Wickramasinghe,

Les astronomes ont par ailleurs effectué des simulations qui suggèrent que des microbes puissent se trouver dans les zones où se trouve de l’eau sur la comète. De la glace est en effet présente sur Tchouri à deux endroits au moins : à la surface, entourée d’une croûte d’hydrocarbures noire, et au fond de plusieurs cratères, où d’anciens lacs gelés sont recouverts de « débris organiques ».

Selon les scientifiques, ces données sont des preuves d’une présence microbactérienne sur la comète. « La matière noire se renouvelle constamment alors qu’elle est constamment chauffée — et portée à ébullition — par le soleil. Il n’y a pas d’explication évidente, mais quelque chose doit forcément être produit à un rythme soutenu » , a déclaré Chandra Wickramasinghe.

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