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Des gènes recèlent le secret de la longue vie

Des centaines de gènes contribuent au fait d’avoir une existence longue ou brève, selon des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse. Toutefois, les bons gènes ne suffisent pas pour devenir vieux: il faut également avoir un mode de vie sain.

Les chercheurs ont identifié près de 750 gènes jouant un rôle dans la longévité, indique l’EPFL dans un communiqué. Un tiers de ces gènes ont un rôle vraiment important, en contribuant surtout à la transformation des aliments en énergie.

Pour établir ce caractère décisif, les scientifiques ont mené des expériences sur des souris. Les petits rongeurs dotés des gènes de longévité ont vécu jusqu’à 900 jours, contre 350 pour ceux qui en étaient dépourvus. Cependant, les bons gènes ne suffisent pas à garantir une longue vie. Cela va dépendre des habitudes de vie, dont une nourriture faible en calories, estiment les chercheurs lausannois. Faire du sport et bouger davantage contribue aussi à une existence plus longue.

Selon les chercheurs, il faut maintenant franchir le pas suivant: comprendre la corrélation entre les gènes et le mode de vie. Cela pourrait permettre de découvrir des substances chimiques pouvant rallonger la vie. Et les chercheurs de citer l’exemple de la molécule du Rapamycine, un médicament utilisé pour ses qualités d’immunosuppresseur. Ajoutée à la nourriture de souris âgées, elle semble avoir allongé sensiblement leur vie.

Le Vif.be, avec Belga

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