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Découverte d’une étoile qui n’aurait pas dû exister

Des astronautes ont détecté la présence d’une étoile très primitive qui n’aurait pas dû exister, d’après une théorie jusqu’à présent largement acceptée. En effet, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature, sa composition la situe dans une « zone interdite« .

La revue scientifique Nature rapporte qu’une étoile qui ne devrait pas exister a été découverte. Celle-ci est située dans la constellation du Lion et est moins massive que le Soleil. Presque entièrement constituée d’hydrogène et d’hélium, l’étoile a la plus faible quantité connue d’éléments chimiques plus lourds que les astronomes appellent des « métaux« .

Le principal auteur de l’étude, Elisabetta Caffau (Université de Heidelberg et Observatoire de Paris), explique : « Une théorie largement admise prédit que des étoiles comme celle-là, avec une faible masse et des quantités extrêmement faibles de métaux, ne devraient pas exister« .

En réalité, seuls l’hydrogène et l’hélium (les éléments chimiques les plus légers) ont été créés un peu après le Big Bang, ainsi que quelques traces de lithium. Les autres éléments (l’oxygène, le carbone et le fer y compris) n’ont été formés que bien plus tard au coeur des étoiles et disséminés lors de leur explosion. Ainsi, chaque génération d’étoiles s’est enrichie d’éléments fabriqués par la précédente. De cette manière, la proportion de métaux dans une étoile dévoile son âge. L’astre défiant la théorie pourrait avoir plus de 13 milliards d’années.

Détectée dans le halo entourant notre galaxie, cette étoile n’aurait pas dû pouvoir se former en l’absence de carbone et d’oxygène servant à refroidir le nuage de gaz initial qui s’échauffe à mesure qu’il se comprime.

Levif.be, avec Belga

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