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15 mystérieux vestiges découverts à Stonehenge

Stagiaire Le Vif

Le cercle de pierres néolithiques de Stonehenge n’en finit pas de dévoiler ses mystères. Une récente étude vient de révéler près de 15 nouveaux vestiges invisibles à l’oeil nu

Stonehenge, dont le nom signifie « pierres suspendues », fascine depuis des centaines d’années, et attire tous les ans près d’un million de visiteurs et de nombreux scientifiques. Personne ne sait avec certitude à quoi servait le site situé dans le Wiltshire en Angleterre . Mais cela pourrait bien changer avec les dernières découvertes des scientifiques.

Au coeur d’un chemin de passage ?

Avec la découverte de monuments inconnus, l’archéologue de l’université de Birmingham, Vince Gaffney affirme en effet au magazine Smithsonian que c’est la perception du site lui-même qui a été complètement modifiée. « C’est probablement le morceau de terrain le plus étudié au monde. Pourtant avec ces nouvelles découvertes, rien ne sera plus pareil » renchérit-il au Daily Mail.

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Aidés par les nouvelles techniques de numérisation 3D et munis d’un laser capable d’analyser le sous-sol, l’équipe de l’Institut Ludwig Boltzmann (Autriche), du projet Stonehenge, a récemment pu mettre à jour des tranchées, des cromlechs (monolithes verticaux), mais surtout une ancienne auge souterraine qui traverserait le « Curcus », un fossé de 3 km de long au nord de Stonehenge, reprend le Huffington Post. La présence de ces anciennes constructions avait été suggérée il y a plusieurs années déjà par des capteurs magnétiques et des radars souterrains utilisés pour scanner les alentours de Stonehenge.

Un triangle de feu

Aujourd’hui, d’après les premières analyses, Vince Gaffney estime que ces trouvailles pourraient être la preuve que le cercle de monolithes était en réalité un chemin de processions très emprunté il y a 4.000 ans de cela. Car Vince Gaffney pense que Stonehenge n’était pas un simple monument isolé, mais au contraire, qu’il s’agissait d’un vivier d’activités humaines. Comme lui, certains experts pensent que le « Curcus » était lié au passage du Soleil. Les chercheurs ont par ailleurs découvert des espaces dans les fossés, notamment une large fissure du côté nord, qui aurait pu permettre aux gens d’entrer et de sortir, reprend Maxisciences.

Vince Gaffney pointe également une large fosse, aujourd’hui à un mètre sous terre, à l’est de ce même « Curcus ». A cause de sa largeur – 4,5 mètres de diamètre – l’équipe pense qu’elle était utilisée pour des rituels. D’autant plus qu’elle est située sur le chemin du lever de soleil, le jour du solstice d’été. Ainsi, lors du plus long jour de l’année, les fosses formeraient un triangle avec Stonehenge, marquant le lever et le coucher du soleil. Le scientifique pense que l’on y mettait le feu, permettant ainsi au site d’être vu de jour comme de nuit.

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