© Getty Images/iStockphoto

Vous êtes un mangeur capricieux ? C’est peut-être génétique !

Le Vif

Etre un mangeur pointilleux ou refuser de tester de nouvelles saveurs serait grandement influencé par le bagage génétique, et ce dès l’enfance, selon une étude.

Selon une étude comportementale menée sur des enfants de 16 mois, le fait d’être difficile et de refuser d’essayer de nouveaux aliments est hautement influencé par la génétique. L’éducation n’est donc pas la seule variable à prendre en compte. Pour Andrea Smith (University College, Londres), meneuse de la recherche, ces résultats montrant « à quel point cette tendance (à être capricieux ou non) est innée« .

Les chercheurs du Royaume-Uni et de Norvège ont publié leurs premières conclusions dans le magazine Journal of Child Psychology and Psychiatry. Ils ont cherché à découvrir l’impact de la génétique sur le comportement alimentaire des tout-petits grâce aux données de jumeaux enregistrés dans le projet britannique Gemini. Les parents des jumeaux ont complété un questionnaire sur les habitudes alimentaires de leurs bambins, notamment le fait d’aimer essayer de nouvelles saveurs ou non.

Génétique, environnement et éducation

Selon les résultats, les plus difficiles sont aussi ceux qui refusent de goûter de la nourriture qui ne leur est pas familière, la plupart des facteurs génétiques et environnementaux étant communs aux deux traits de caractère. De plus, l’étude suggère que les gènes jouent un rôle clé dans le comportement alimentaire des enfants. Les facteurs environnementaux communs, comme la configuration de la maison, jouent aussi un rôle important. Les parents peuvent néanmoins se rassurer : les comportements alimentaires difficiles peuvent être modifiés. « Nous savons que les gènes ne déterminent pas notre destin. Les parents peuvent influencer positivement les habitudes alimentaires de leurs enfants« , ajoute Smith.

Les gènes précis qui déterminent si on est un mangeur plutôt facile ou non ne sont cependant pas déterminés. Mais il semblerait que plusieurs gènes jouent conjointement un rôle. De précédentes études avaient déjà isolé l’influence des gènes chez les enfants plus âgés et les adultes, mais ce phénomène semble avoir lieu dès le plus jeune âge.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire