© istock

Une police de caractère permet d’éprouver les difficultés d’un dyslexique

Stagiaire Le Vif

Daniel Britton, un graphiste londonien, a eu l’idée de créer une typographie qui permet à tout un chacun de se mettre la place d’une personne souffrant de dyslexie, ce trouble de la lecture et de l’apprentissage.

Les lettres qui composent sa typographie semblent aux premiers abords incomplètes. Pourtant, le graphiste les a créées pour qu’elles reflètent au mieux les difficultés que peuvent subir les enfants atteints de dyslexie lorsqu’ils doivent lire un texte ou écrire. Pour ces enfants qui mélanges des sons, des syllabes et des lettres, il est impossible de lire de manière fluide. Le graphiste avait également l’objectif de montrer à l’utilisateur à quel point sa lecture pouvait être ralentie si ce dernier était atteint de dyslexie.

Alors que les yeux du « bon lecteur » se posent automatiquement au centre du mot et le déchiffrent rapidement, le dyslexique va éprouver beaucoup plus de difficultés à repérer chaque phonème (par exemple, il confondra facilement /ch/,/an/,/s/,/on/). Ce trouble, très handicapant, surtout en ce qui concerne l’apprentissage des enfants, touche en moyenne 5% de la population en Belgique.

Une police de caractère permet d'éprouver les difficultés d'un dyslexique
© capture d’écran – Daniel Britton

L.V.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire