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Un test pour prédire le risque de maladie chronique

Des chercheurs de l’Intermountain Medical Center Heart Institute à Salt Lake City (USA) viennent de découvrir qu’il est possible de prédire dans près de 80% des cas les risques liés à une maladie chronique. Pour ce faire, des tests combinent l’âge des patients et les informations découvertes dans de simples analyses de sang.

Des chercheurs ont découvert qu’il est possible, en combinant l’âge des patients et les informations découvertes dans de simples analyses de sang, de prédire dans près de 80% des cas leur risque de souffrir d’une maladie chronique.

Grâce à un test simple combinant ces données, on peut déterminer la probabilité de détecter sous trois ans une des pathologies chroniques les plus fréquentes, ont expliqué ces chercheurs en présentant leurs travaux vendredi à la conférence annuelle de l’American College of Cardiology (ACC) qui se déroule ce week-end à Washington.

Il s’agit notamment du diabète, de défaillance rénale ou cardiaque, de maladie coronarienne ou pulmonaire chronique, de fibrillation auriculaire, d’arythmie cardiaque, de l’infarctus et accident vasculaire cérébral ou de démence, ont-ils précisé.

« Notre objectif était de créer un outil clinique utile, facile à produire et qui n’ajoute pas de charge de travail aux médecins généralistes », précise Heidi May, épidémiologiste de l’Intermountain Medical Center Heart Institute à Salt Lake City et principal auteur de cette étude.

« Nous espérons que ce test pourra être utilisé pour aider à identifier les patients qui courent le plus de risques » de souffrir de ces pathologies chroniques et qui de ce fait ont besoin de plus de soins personnalisés et d’être suivis plus régulièrement, ajoute-t-elle.

Heidi May et son équipe ont étudié un groupe de population, hommes et femmes, en bonne santé sans antécédent de maladie chronique et allant chez leur médecin généraliste pour une visite de routine.

Parmi les femmes, celles avec un résultat modéré à ce test avaient trois fois plus de risque de souffrir d’une pathologie chronique comparativement à celles avec un score plus faible.

En revanche, les femmes avec un score élevé avaient onze fois plus de risque, ont déterminé ces chercheurs.

Pour les hommes, ceux avec un résultat moyen avaient 5,6 fois plus de probabilité de recevoir le diagnostique d’une maladie chronique dans les trois ans, tandis que pour ceux avec un score élevé, ce risque était multiplié par onze.

Plus de la moitié de la population adulte aux Etats-Unis souffre au moins d’une de ces maladies chroniques dont la fréquence, selon les projections, devrait augmenter de 40% au cours des dix prochaines années.

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