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Quand un homme entre dans la peau d’une femme

Stagiaire Le Vif

Dénonçant le harcèlement des femmes dans les rues, le court métrage « Majorité opprimée » refait surface sur la toile. Preuve que le harcèlement des femmes dans la rue reste tristement d’actualité.

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Depuis quelques jours, le harcèlement de rue passionne à nouveau Twitter. À l’aide du hahstag #SafeDansLaRue, les internautes sont invitées à partager leurs techniques pour se sentir en sécurité lorsqu’elles marchent seules dans la rue. Ce mot clé, utilisé dans plus de 3.500 tweets, était même l’un des sujets les plus partagés mardi.

Cet emballement 2.0 a remis au goût du jour un court métrage datant de 2010. « Majorité opprimée », film réalisé par Eleonore Pourriat, mise sur l’inversion des rôles pour faire prendre conscience des inégalités sexuelles. Il met en scène un jeune père au foyer éprouvant les difficultés quotidiennes d’une femme. D’apparence simpliste, le résultat est pourtant poignant.

Vêtu d’un short jugé trop court et d’une petite chemisette, le jeune homme se fait insulter, harceler, humilier, discriminer. Les remarques machistes, crues et déplacées fusent et s’intensifient.

Criante de vérité, cette vidéo n’est pas sans rappeler le documentaire de Sofie Peeters, « Femmes de rue ». Réalisé en 2013, dans le cadre d’un projet de fin d’études, ce documentaire dénonçait, à l’aide d’une caméra cachée, les comportements souvent machistes de la gent masculine dans les rues bruxelloises.

Quatre ans après la création de ce court métrage, un petit tour sur Twitter permet de constater que le problème du harcèlement des femmes dans la rue reste tristement d’actualité.

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