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Plus d’un quart des travailleurs belges subit trop de stress au travail

Plus d’un quart des travailleurs belges (28,2%) sont régulièrement confrontés à un niveau de stress inacceptable, une tendance préoccupante qui peut coûter cher aux entreprises car le stress négatif de longue durée a comme conséquence un absentéisme de longue durée.

Ainsi, 15,4% des travailleurs soumis à de longues périodes de stress sont absents pendant plus de 30 jours par an alors que ce chiffre tombe à 4,4% à peine chez ceux qui ne ressentent pas de stress au travail, selon les résultats de l’enquête menée par SD Worx auprès de 2.500 travailleurs belges.

La perception du stress est influencée par trois facteurs principaux qui sont dans l’ordre les conditions de travail (81%), les relations sociales au sein de l’organisation (64%) et la culture d’entreprise (60%), soulignent les auteurs de l’enquête. Défi et maîtrise sont par ailleurs des facteurs déterminants dans la manière de vivre le stress.

Ainsi, les travailleurs sont moins stressés dans le cadre d’un emploi qui les stimule et qu’ils maîtrisent parfaitement. A contrario, les emplois peu motivants augmentent le stress chez les travailleurs. De même, un style de leadership non directif et qui ne soutient pas génère du stress chez 39% des personnes interrogées. Lorsque le soutien est suffisant, ce chiffre tombe à 19%.

Les auteurs de l’enquête se sont également intéressés aux facteurs qui influencent l’énergie au travail avec ce constat étonnant: les travailleurs âgés ont plus d’énergie que les plus jeunes. « Après leur longue carrière, les travailleurs plus âgés se trouvent dans un environnement de travail qui convient parfaitement à leurs points forts et qu’ils maîtrisent totalement, ce qui leur permet de ressentir moins de stress.

Les jeunes n’ont en revanche souvent pas encore trouvé l’emploi idéal et vivent donc le stress très différemment », souligne SD Worx. La satisfaction tirée d’un travail reste toutefois le facteur qui donne le plus d’énergie, suivi par la reconnaissance et les perspectives d’évolution.

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