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Les 18-35 ans « en surpoids, stressés et seuls »

Stagiaire Le Vif

Le 16 octobre 2013, à l’occasion de la trente-troisième journée mondiale de l’alimentation, Doing Good Doing Well (une entreprise sociale engagée dans la prévention de l’obésité), diffuse pour la deuxième année consécutive le résultat de son enquête auprès des jeunes français. Après l’enquête sur les 15-25 ans en 2012 l’enquête a été menée cette année sur les 18-35 ans.

Comment les jeunes Français basculent-ils dans le stress et le surpoids? Révélés en exclusivité par L’Express, les résultats de l’enquête commandée à Ipsos par la société de conseil Doing Good Doing Well (DGDW) sont alarmants. « Ces chiffres montrent qu’un nombre croissant des 18-35 ans se nourrissent mal, souffrent de stress et de réelle solitude », explique Hélène Roques, experte en responsabilité sociale et fondatrice de DGDW. Aperçu de l’enquête :

Le stress

– La majorité des jeunes estiment que dans leur vie professionnelle ou étudiante, ils vivent un niveau de stress élevé (54%).

– Près d’un jeune sur quatre se sent « souvent » très seul (22%).

– Plus d’un jeune sur trois avoue être « souvent » stressé et angoissé (35%) mais aussi « souvent » épuisé, à bout (29%).

La solitude

– Au moins une fois sur deux, 80% des jeunes prennent seuls le petit déjeuner. 55% sont seuls au déjeuner. Même au dîner, plus d’un jeune sur trois dit manger seul au moins une fois sur deux (38%).

Le surpoids

– Après calcul de leur IMC réel, 34% des jeunes se révèlent être en état de surpoids ou d’obésité et 6% en état de maigreur extrême.

– C’est à partir de 30 ans que les choses dérapent : alors que le taux de surpoids ou d’obésité est à 27% chez les 18-24 ans et à 30% chez les 25 et 29 ans, il explose à 44% chez les 30-35 ans.

Ces trois facteurs sont souvent reliés, ce qui nous embarque dans un cercle vicieux. De plus, cette alerte sanitaire révèle que ce malaise touche toutes les catégories sociales, des jeunes en situation précaire aux salariés entre 30 et 35 ans. Un sentiment de mal-être, en paradoxe avec l’hyper-connectivité qui caractérise leur mode de vie.

Pour éviter cette crise de convivialité ; des repas plus équilibrés, un temps de sommeil plus important, la pratique d’un sport,… sont quelques bons conseils à adopter.

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