De nombreux chercheurs travaillent au quotidien pour ralentir le cancer. © iStockPhoto

Le lieu de résidence détermine le risque au cancer

Chaque année, 65.000 Belges sont confrontés au cancer. Mais, la maladie ne touche pas le pays de la même manière.

Par exemple, les cancers buccaux touchent particulièrement la ville de Mons avec environ 10 cas pour 100.000 personnes. Dans le nord-est de la Campine, ce type de cancer est trois fois important, indiquent samedi les journaux de Mediahuis, sur base de l’analyse de la Fondation Registre du Cancer, publiée dans le périodique Cancer Epidemiology.

Le risque d’avoir un cancer du foie est plus important pour les personnes habitant près de la frontière française. Plus on se rapproche des Pays-Bas et moins le risque est fort.

Pour d’autres cancers, comme celui du poumon, il existe aussi de fortes disparités régionales. Mais, la progression est différente. Ainsi, le cancer du poumon chez les femmes est plus important dans la région de Liège et moins élevé dans la région de Tournai-Mons.

« Un des grands enseignements est l’impact du style de vie sur le développement de certains cancers », explique Liesbet Van Eycken, directrice de la Fondation Registre du Cancer. « Les cancers localisés dans la tête ou la nuque sont principalement causés par une consommation excessive d’alcool. Le tabac est le principal responsable du cancer du poumon. La pollution de l’air ne cause que de 2 à 4% des cancers ».

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