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La pollution, facteur de risque du cancer du poumon

Stagiaire Le Vif

La pollution de l’air accroît les risques pour le poumon et le coeur même à des concentrations inférieures aux normes européennes, révèle une étude publiée ce mercredi dans la revue The Lancet. S’exposer à un niveau de pollution élevé aggrave l’état de santé de la population précipitant parfois des décès.

Selon deux études parues dans la revue médicale The Lancet , l’exposition de longue durée à la pollution aux particules, même à des doses inférieures à celles autorisées au niveau européen, provoque des effets irréversibles sur la santé, dont notamment le risque d’être hospitalisé ou de mourir d’une insuffisance cardiaque. Les particules dites « respirables » ont une taille relativement faible qui leur permet d’entrer dans les poumons. Elles sont produites par les activités telles que le chauffage domestique, le trafic automobile, l’agriculture ou encore les industries. Une équipe de chercheurs américains a constaté qu’une hausse des particules « respirables » augmenterait le risque de cancer du poumon de 22%.

L’étude révèle également que les dangers persistent même à des concentrations inférieures aux normes européennes et qu’ils sont plus importants en fonction du niveau atteint. Suite à ces résultats, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) conseille de revoir à la baisse les seuils limites fixés par l’Union européenne pour la qualité de l’air. Cependant, les chercheurs insistent sur le fait qu’ ils n’ont trouvé « aucun seuil en dessous duquel il n’y ait pas de risque ».

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