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De plus en plus de donneurs d’organes, le point sur la législation

Le nombre de personnes se déclarant donneuses d’organes auprès du registre national ne cesse d’augmenter en Belgique. Pour la première fois, le seuil des 200.000 a été dépassé avec 201.177 Belges inscrits, rapporte jeudi Sudpresse. Petit rappel de la législation à ce sujet.

Donner un rein, un coeur, un foie ou tout autre organe ou tissu peut sauver la vie de nombreux patients atteints d’affections chroniques irréversibles. En Belgique plus de 200 000 personnes ont décidé d’acter leur consentement au don d’organes en cas de décès. Cet acte gratuit et anonyme est effectué dans le plus grand respect de la dépouille mortelle. Si les donneurs d’organes sont de plus en plus nombreux en Belgique, la demande d’organes reste actuellement toujours plus importante que l’offre. Il est possible de donner de ses organes de différentes manières. Petit rappel de la loi.

De son vivant avec consentement

Certains organes peuvent être prélevés du vivant du donneur parce qu’ils se régénèrent vite. Cette intervention médicale comporte donc moins de risques pour le donneur en regard des bienfaits prévisibles sur la santé du receveur. Ce don n’est possible qu’avec le consentement préalable du donneur s’il est âgé d’au moins 15 ans, du conjoint du donneur ou de son cohabitant , des parents ou du représentant légal du donneur s’il est mineur.

Quand les conséquences médicales pour le donneur s’avèrent plus importantes, le prélèvement d’organes n’est réalisé que lorsque la vie du receveur est en danger.

Dans tous les cas, le médecin en charge de l’intervention médicale doit fournir au donneur les informations les plus claires sur les effets physiques, psychiques et sociaux que le prélèvement entraîne.

Après le décès : qui n’a dit mot, consent

Pour tous les Belges ou personnes domiciliées en Belgique depuis plus de 6 mois et âgés de plus de 18 ans, la loi autorise le prélèvement des organes après un décès sauf si la personne en question a explicitement exprimé son refus de son vivant ou que sa famille proche (enfants, parents ou conjoint) s’y oppose. La personne qui ne désire pas que l’on prélève d’organes ou de tissus sur son corps après son décès, doit remplir un document à transmettre à sa commune. A l’heure actuelle, 186.343 Belges ont fait cette demande spécifique.

Dans la pratique, les médecins vérifient toujours si une personne est enregistrée comme donneur. Si ce n’est pas le cas, ils demandent aux proches ce que le défunt pensait du don d’organes. Plus d’informations sur le site Belgium.be

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