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Cinq astuces pour avoir l’air un peu moins idiot

Même les gens les plus brillants peuvent, de temps à autre, passer pour des abrutis. David Robson explique sur le site de la BBC, 5 manières d’éviter de réveiller l’idiot qui est en chacun de nous.

Reconnaître ses manquements

L’illusion d’une supériorité peut faire des ravages. Elle est particulièrement présente chez ceux qui en sont le moins dotés. Cette illusion peut être renforcée par ce qu’on appelle le biais de confirmation, soit la tendance à ne voir que ce qui confirme votre point de vue. Nous avons tous, en moyenne, une centaine de ces préjugés inconscients qui parasitent nombreux de nos choix. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut les repérer et y travailler. Il ne reste plus qu’à faire la liste.

Manger une bonne dose d’humilité

Pope a écrit au 18e siècle qu’un homme ne doit jamais avoir peur d’avouer qu’il est plus sage aujourd’hui qu’hier. Les psychologues d’aujourd’hui appellent cela l’ouverture d’esprit ou la capacité à gérer les incertitudes et à changer notre façon de voir les choses lorsqu’on est confronté à de nouvelles évidences. L’humilité intellectuelle a pour pilier central la capacité à questionner les limites de son savoir et du même coup à juger l’étendue de son ignorance.

Débattre avec soi-même

Si l’auto dépréciation n’est pas votre point fort, il existe une autre technique qui consiste à prendre le point de vue à l’exact opposé de ce que vous pensez. Cette discussion introspective a ceci de bon qu’elle peut déstabiliser vos préjugés les plus résilients. Une autre tactique peut être de vous mettre à la place de l’autre et d’imaginer sa réaction. On est en effet nettement plus prompt à donner des conseils aux autres plutôt que de gérer nos propres problèmes.

Appliquer le « Et si… »

La pensée contrefactuelle, du genre « Que ce serait-il passé si l’Allemagne avait gagné la Seconde Guerre mondiale ? », peut sembler fantaisiste, mais elle permet d’entraîner une certaine souplesse mentale comme lorsqu’on était enfant. Une souplesse qui permet de mieux affronter l’imprévu.

Ne pas sous-estimer la liste de tâches

La distraction peut faire vaciller le meilleur d’entre nous. Lorsqu’on est confronté à des situations complexes, il n’est pas rare de perdre le fil ou les gestes de bases. C’est pourquoi une liste avec les tâches à effectuer et leur ordre n’est pas une incongruité.

Via la BBC

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