Réforme institutionnelle – L’accord en Comori génère à nouveaux des tensions entre partenaires de coalition flamands

(Belga) L’accord sur la nouvelle loi de financement et la sixième réforme de l’Etat intervenu mardi soir a à nouveau suscité des tensions entre les partenaires de la coalition au pouvoir en Flandre. Au parlement flamand mercredi, la N-VA ainsi a répété ses critiques envers le compromis institutionnel, tout en assurant sa volonté de l’exécuter au niveau flamand malgré tout.

Intervenant mardi devant les députés, le ministre-président Kris Peeters (Cd&V) a indiqué que son gouvernement examinerait les textes de manière approfondie et en discuterait lors du comité de concertation du 17 juillet prochain. Selon M. Peeters, cette sixième réforme de l’Etat déplace le centre de gravité vers les entités fédérées. Dans l’opposition au fédéral mais dans la majorité flamande, la N-VA a qualifié l’accord institutionnel de « cadeau coûteux du 11 juillet », en référence à la fête de la communauté flamande célébrée chaque année à cette date. Son chef de groupe au Parlement flamand, Matthias Diependaele a notamment dit se faire « de grands soucis concernant les implications financières » pour la Flandre. Il a toutefois assuré que son parti exécuterait l’accord au niveau flamand. Cette prise de position a immédiatement ravivé les critiques sur le prétendu double langage de la N-VA. Les critiques les plus vives envers le parti indépendantiste sont à nouveau venues de son partenaire CD&V par la voix du chef de groupe Koen Van den Heuvel: « Je comprends la frustration de certains qui, toute leur vie, luttent pour un Etat flamand fort. Celui-ci est finalement réalisé, mais ils n’y ont aucunement contribué… C’est effectivement très frustrant », a-t-il ironisé. (Belga)

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