Réforme de l’enseignement supérieur – Marcourt demande de la raison pour aborder la concertation

(Belga) Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a appelé mardi à la raison contre l’émotion dans le débat sur la réforme du paysage de l’enseignement supérieur, rappelant que son projet restait ouvert à la concertation.

L’avant-projet de décret Marcourt n’a pas encore été arrêté par le gouvernement qu’il fait déjà l’objet de nombreuses sorties dans la presse, notamment de l’UCL et des Hautes écoles gravitant autour d’elle, opposées à une réforme par pôles géographiques non confessionnels. Interpellé en commission du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles par Manu Disabato (Ecolo) et Françoise Bertieaux (MR), le ministre a souligné que cinq des six recteurs d’universités soutenaient, moyennant certaines réserves, les principes de sa réforme, de même que « plus de trois quarts des hautes écoles ». « Ce projet n’est qu’en phase initiale. Ce que j’espère maintenant, c’est que le gouvernement m’autorise à ouvrir la concertation sur base d’un accord de principe, qui peut ne pas être définitif », a-t-il relevé, conscient des réticences émanant notamment du cdH. Jean-Claude Marcourt (PS) s’est évertué à démonter certaines « craintes », assurant que la réforme n’entraînerait pas de perte d’autonomie des établissements et n’empêcherait pas les collaborations entre universités et institutions non universitaires, ni entre entreprises et universités. « Les peurs ne reposent sur aucun élément concret », a-t-il affirmé, réfutant toute volonté alléguée de politisation ou d’étatisation. Concernant le passage de l’année académique à une gestion de crédits sur plusieurs années, il a appelé l’enseignement supérieur à aller au bout de la réforme de Bologne. (PVO)

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