Rapport du Giec – « Ce rapport est un message d’espoir »

(Belga) « Même si ce rapport comporte plusieurs éléments inquiétants, c’est un message d’espoir: il est encore possible d’agir », estime Jean-Pascal van Ypersele, professeur de climatologie à l’UCL et vice-président du Giec. « C’est également une confirmation des résultats du rapport de 2007, avec davantage de données », explique-t-il, vendredi, depuis Stockholm.

Le climatologue de l’UCL, joint par l’Agence Belga, souligne qu’on sait à présent que « le réchauffement climatique que l’on constate depuis 50 ans est dû aux gaz à effet de serre produits par l’homme. Si ce postulat n’avait pas été confirmé, on n’aurait pas pu mener d’action humaine », poursuit-il. Le message se veut donc positif et loin d’être fataliste puisque l’homme peut agir par ses propres moyens pour atténuer le réchauffement climatique. « En outre, la nouveauté des scénarios établis dans le rapport, c’est qu’ils tiennent compte des politiques environnementales qui peuvent être mises en place », ajoute Jean-Pascal van Ypersele. « Mais il faut la volonté de mettre ces mesures en oeuvre. Pour le moment, il y a un véritable décalage entre ce qui est nécessaire pour protéger le climat et les générations futures et ce qui se fait. C’est très insuffisant ». Si tout est mis en oeuvre, les mers pourraient ne monter que de 30 centimètres, dans le cas contraire on atteindrait un mètre. « Imaginez déjà une élévation de 50 centimètres, cela aurait des conséquences à la Côte belge, à Anvers, mais aussi à New-York, Shanghai ou encore dans le delta du Nil », avertit le climatologue. Le rapport de 2.000 pages, contenant un atlas des changements climatiques régionaux, et le résumé seront disponibles sur internet dès lundi (à cette adresse: www.climatechange2013.org/), conclut Jean-Pascal van Ypersele. (Belga)

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