Quand Albert Frère vendait des Rembrandt via Panama

(Belga) La société Artemis, longtemps contrôlée par Albert Frère via le Groupe Bruxelles Lambert (GBL), a vendu des oeuvres d’art, notamment des Rembrandt, via une société offshore au Panama, selon un article à paraître samedi dans le magazine ‘Marianne’. D’après l’hebdomadaire, cette structure aurait servi à frauder le fisc.

Interrogé par ‘Marianne’, le bras droit du milliardaire et ancien dirigeant d’Artemis, Gilles Samyn, a refusé d’indiquer la raison d’être de la société. « Ecoutez, ça date de 1995 et donc je n’ai aucun commentaire à faire là-dessus », déclare-t-il. Il affirme également ne pas de souvenir d’avoir dissous la société panaméenne, « Arnhold Inc. », en 1995 lors d’une réunion des actionnaires à Monaco. « C’est le genre de montage que je n’aime pas beaucoup. Nous avions une participation importante dans Artemis, et je suppose qu’on m’a placé ‘protocolairement’ au CA d’Arhold Inc. pour assurer la fin de la société », précise-t-il. La société offshore était gérée par Arnold van Zeeland, le fils de l’ex-Premier ministre belge, Paul van Zeeland, dont l’hebdomadaire avait révélé une autre société offshore au Panama. Selon Marianne, Arnhold Inc. aurait essentiellement servi de « véhicule fiscal » pour acheter et revendre des oeuvres d’art, notamment « La Résurrection de Lazare », une gravure sur cuivre de Rembrandt (1642) vendue au Musée des Beaux-Arts de Boston (Etats-Unis) en 1993. (Belga)

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