Magnette réfute tout « nivellement par le bas » dans l’enseignement

(Belga) Le président (faisant fonction) du Parti socialiste, Paul Magnette, a réfuté lundi « tout nivellement par le bas » dans l’enseignement au cours de la décennie écoulée, comme évoqué dimanche par le président MR, Charles Michel, lors des Estivales de son parti à Chevetogne.

« Ce n’est statistiquement pas vrai », a répliqué lundi M. Magnette interrogé sur Matin Première (RTBF). Il n’y a jamais eu autant d’élèves scolarisés, jamais autant d’enfants ayant réussi le certificat d’études de base (CEB), et jamais autant de jeunes inscrits dans l’enseignement supérieur, a-t-il notamment défendu. Sondé sur le récent livre-pamphlet de l’enseignant bruxellois Frank Andriat qui dénonce la dégradation des conditions de travail des profs, M. Magnette a relativisé son propos, estimant qu’il y a cent ans déjà des enseignants critiquaient la gestion de l’école. Il a toutefois reconnu que le rôle de prof était un « métier difficile », et qu’il convenait dès lors de le soutenir. Egalement interrogé sur les accusations de « Berlusconisation de la Wallonie » lancées par Charles Michel après le rachat des Editions de l’Avenir par l’intercommunale Tecteo, le président ff du PS a rappelé que la commune de Wavre (dont Charles Michel est bourgmestre, ndlr) siégeait au conseil d’administration de l’intercommunale, où tous les partis sont représentés. « Les administrateurs MR ont voté pour (ce rachat) », a souligné Paul Magnette. « Il y a eu unanimité des quatre formations politiques ». L’acquisition du groupe de presse locale par une entreprise publique caractérisée par le pluralisme politique est « plutôt une bonne chose », a-t-il conclu. (Belga)

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