Stéphane Moreau règne sans partage sur la SA Nethys qui détient les Editions de l'Avenir. © NICOLAS LAMBERT/BELGAIMAGE

L’Avenir a entamé une tournée du monde politique pour sortir du giron de Nethys

Le 6 décembre, le comité de direction des Editions de l’Avenir (EdA) et de L’Avenir Advertising a adressé une lettre ouverte aux membres des instances de Nethys, Finanpart et Publifin pour dénoncer l’inaction de son actionnaire (Nethys).

Avec le 20 décembre comme date butoir pour valider le budget 2018. Le conseil d’administration des EdA ne s’est plus réuni depuis juin dernier. Des dossiers sont en rade : budget, investissements, créance non recouvrée (trois millions d’euros), choix d’une nouvelle imprimerie et, même, ce plan social qui doit permettre de renouer avec l’équilibre, la situation financière n’étant pas catastrophique.

Le staff de Stéphane Moreau, dont les tentatives d’ingérence rédactionnelle ont été reconnues en interne, laisserait pourrir la situation. On lui prête l’intention de créer une société (80 % Rossel, 20 % EdA) pour chapeauter La Meuse, La Nouvelle Gazette et L’Avenir. Et réinvestir le produit de la vente dans RTL-TVI ?

En accord avec les représentants du personnel, le management de L’Avenir a entrepris une tournée du monde politique pour proposer de sortir le quotidien wallon du giron de Nethys. Il est question de le confier momentanément à la SRIW ou à la Sogepa.

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