Lutter contre le trafic d’ivoire ou de crânes de singe avec l’aide des douaniers africains

(Belga) Vingt-deux agents des douanes africaines ont participé, de mardi à vendredi, à un atelier sur la lutte contre le trafic illicite d’espèces protégées à l’aéroport de Zaventem, a indiqué vendredi l’Administration générale des Douanes et accises. L’ivoire est le produit de contrebande le plus courant.

Cette session était financée par le gouvernement suédois et organisée, dans le cadre du projet GAPIN, par l’Organisation mondiale des douanes (OMD). Elle s’est tenue à Bruxelles, qui est considérée comme une plaque tournante. L’objectif était de faire connaître la méthode de travail à Brussels Airport et de sensibiliser les douaniers africains des régions concernées au phénomène de commerce illégal en améliorant leur formation. Le produit de contrebande le plus courant est sans conteste l’ivoire d’éléphant. Transporté auparavant sous forme de défenses, celui-ci est aujourd’hui empaqueté dans des emballages cadeaux, dissimulé dans des statuettes ou encore peint. L’ivoire peut être vendu à environ 1.600 dollars le kilo. Viennent ensuite les cornes de rhinocéros, dont les prix atteignent parfois les 95.000 dollars le kilo, les peaux de reptiles, les écailles de pangolins, utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise, ou encore les crânes de singes, très courus en Europe ces dernières années. En 2011, la Direction nationale des recherches des douanes et accises à Brussels Airport a comptabilisé 256 saisies de produits issus d’espèces de faune et flore menacées d’extinction, en provenance du monde entier. Un chiffre en constante augmentation puisque l’on en dénombrait 188 en 2010 et 64 en 2008. (MUA)

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