Les exécutifs wallon et de la Fédération se penchent deux jours sur les sujets qui fâchent

(Belga) Les gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles examineront jeudi et vendredi une série de dossiers sensibles sur lesquels, à défaut de décisions, les ministres comptent au moins mieux accorder leurs violons.

Le dossier de la rationalisation des outils économiques en Wallonie, la réforme du paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche, le budget dévolu à la création artistique, l’aide publique à la création de l’emploi, le décret « électricité », l’arrêté « mandats » ou encore la réforme du CWATUPE – en lien avec le DAR récemment annulé par la Cour constitutionnelle – sont autant de points délicats figurant à l’agenda pour jeudi. Vendredi, les ministres devraient se pencher notamment sur le décret infrasport, le contrat de gestion de la RTBF, celui de la SRWT, et revenir encore sur le CWATUPE. Le dossier sidérurgique, en particulier les tensions sociales chez ArcelorMittal à Liège, pourraient également s’inviter à la table de l’exécutif francophone. Les syndicats ont appelé en début de semaine le ministre de l’Economie, Jean-Claude Marcourt, à mettre en branle une réunion tripartite associant gouvernement, direction et représentants du personnel. Au mois de septembre, à l’initiative du ministre, le gouvernement s’était également dit disposé à s’engager dans un plan industriel en vue de pérenniser les outils du froid à Liège mais ne s’était pas prononcé sur les modalités de cet engagement. La discrétion est de mise à propos de ces deux séances. L’incertitude prévaut également sur leur issue puisque peu de dossiers sont techniquement prêts pour faire l’objet d’une décision, a-t-on fait remarquer à bonne source. Des avancées significatives dans certains dossiers permettraient toutefois à Rudy Demotte de réaffirmer son leadership sur les deux exécutifs. Ces derniers mois, le ministre-président a été malmené par des déclarations de personnalités du monde socialiste, dont certaines sont proches de M. Marcourt, ou les critiques de parlementaires et d’associations sur une « dynamique Horizon 2022 » jugée floue et convenue. (PVO)

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