Le critère relatif aux chiffres de la population est trop restrictif, insiste Ducarme

(Belga) L’élément relatif à la croissance de la population pour définir comment distribuer l’apport d’argent frais aux zones de police n’est pas suffisant, a répliqué lundi soir le député MR Denis Ducarme à la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet.

La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet (cdH) a démenti lundi que sa proposition de financement des zones de police liée à la croissance de la population défavorise les zones rurales, comme l’affirmait auparavant Denis Ducarme (MR). Selon elle, étant donné que la plupart des zones connaîtront une croissance démographique, toutes ou presque seraient gagnantes. Les autres ne perdraient rien par rapport à la situation actuelle. Denis Ducarme se dit convaincu du contraire. Répliquant lundi soir à la ministre, il a souligné qu’entre 2005 et 2012, la population avait augmenté de 15% à Bruxelles pour seulement 2,8% en Hainaut, et 6,8% en province du Luxembourg. Actuellement, une quinzaine de critères interviennent, d’après lui, dans le calcul des moyens affectés à chaque zone de police. L’approche de la ministre serait, selon le député libéral, « extrêmement inéquitable » pour les zones de police confrontées à plus de difficultés, par exemple en zone transfrontalière ou dans des régions confrontées à une fréquentation touristique élevée durant les week-ends et/ou les vacances. La superficie joue elle aussi un rôle par rapport aux effectifs disponibles, a-t-il encore dit. (MUA)

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