Le comité logement de l’ULB manifeste contre la privatisation des logements étudiants

(Belga) Le comité logement de l’ULB a organisé, mardi à l’avenue Paul Héger, une mobilisation contre les projets de privatisation des logements étudiants, même sous emphytéose (contrat de location de longue durée, entre 27 et 99 ans). 150 à 200 étudiants se sont rassemblés pour demander aux autorités de l’ULB d’agir concrètement pour obtenir un refinancement public. Une photographie de la foule formant le mot « ACT ! » a été prise du haut d’un bâtiment et une pétition de quelque 2.500 signatures a été déposée au rectorat.

Le 12 novembre dernier, le CA de l’ULB avait lancé un appel à la Région, aux communes et à la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour que des solutions durables soient recherchées et des engagements fermes pris concernant la problématique des logements étudiants en région bruxelloise. « Nous attendons que leurs actes se conforment à leur parole et qu’ils stoppent tout projet d’emphytéose, au lieu de continuer à les étudier », dénonce Maxime Vancauwenberge du comité logement. A 16 heures, la CASE (Commission des affaires sociales étudiantes) votera pour décider si elle souhaite continuer ou non à étudier des projets d’emphytéose. L’ULB a prévu de construire 4.500 logements d’ici 2017 pour pallier à la pénurie bruxelloise. « Les banques n’offrent plus que des prêts sur 10 ans », explique Martin Casier, vice-président du CA. « Emprunter au privé n’augmente pas, en soi, les loyers. Il faut, de toute façon, un financement public pour combler l’écart des loyers avec les échéances d’un prêt, bancaire ou privé. » (PVO)

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