La crise à poussé nombre d’Espagnols et de Grecs vers le reste de l’Europe

(Belga) La crise économique, particulièrement sévère dans le sud de l’Europe depuis 2009, a sensiblement stimulé l’émigration de Grecs, d’Espagnols, mais aussi de Portugais et d’Italiens vers d’autres pays de l’UE, selon un rapport sur les flux migratoires publié jeudi par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

« Les départs des pays les plus durement touchés par la crise s’accélère, avec une progression de 45% entre 2009 et 2011 », note l’organisation. Depuis 2007, le nombre de Grecs et d’Espagnols qui émigrent vers d’autres pays de l’UE a doublé, pour atteindre respectivement 39.000 et 72.000. En Allemagne, le flux d’immigrés grecs s’est ainsi accru de 73% entre 2011 et 2012, tandis que le flux d’immigrés espagnols et portugais augmentait de près de 50% et celui des Italiens de 35%. Ce phénomène se vérifie aussi en Belgique, particulièrement avec les immigrés Espagnols, dont le nombre a doublé en 2011 par rapport à la période 2001-2010. A l’échelle mondiale, si l’Inde et la Chine continuent à fournir le plus grand nombre d’immigrés vers les pays de l’OCDE, la Pologne et la Roumanie sont devenus deux grands pays d’émigration. Les règles de libre- circulation en vigueur au sein de l’UE qu’ils ont intégrée en 2004 et 2007 ont encouragé leurs populations à chercher de meilleures conditions de vie dans le reste du Continent, notamment en Belgique. Les Roumains et Polonais figuraient ainsi dans le top-5 des entrées d’étrangers en Belgique en 2011. (Belga)

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