L’ordre des pharmaciens français signale 11 e-pharmacies présumées illégales

(Belga) Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens français a signalé à l’OCLAESP (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique) l’existence de 11 pharmacies en ligne suspectées d’être illégales et de vendre des produits contrefaits. Contrairement aux informations relayées par certains médias mercredi matin, aucun des sites en question n’est basé en Belgique. Ils appartiennent tous à une société russe. C’est ce qu’a confirmé Alain Delgutte, président de la section « officines » du Conseil central de l’Ordre des pharmaciens, contacté par Belga mercredi.

En France comme en Belgique, les pharmacies ayant pignon sur rue peuvent décider d’ouvrir un site commercial, proposant les produits non soumis à prescription médicale. Pour être autorisée, toute e-pharmacie doit être notifiée aux autorités compétentes, respecter des conditions strictes et être gérée par une officine réelle et légale. « Dans le cas du réseau russe que nous avons signalé, certains des sites internet utilisent des noms de domaine donnant l’impression d’appartenir à des pharmacies françaises. Si une pharmacie avait un site, puis l’abandonne, le nom de domaine peut être racheté par n’importe qui », explique Alain Delgutte. Ces commerces virtuels de médicaments ne feraient pas que duper le client potentiel, ils vendraient également une grosse part de produits contrefaits. Le site de l’Agence fédérale belge des médicaments conclut même que 50 à 60 pc des médicaments achetés via des sites illégaux seraient contrefaits ou falsifiés. Les 11 e-pharmacies suspectées en France seraient essentiellement actives dans la vente de stimulants sexuels. (Belga)

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