L’armée teste un nouveau système de parachutage à haute altitude

(Belga) Le centre d’entraînement parachutiste de l’armée, installé à Schaffen, près de Diest, a testé avec succès lors d’un récent exercice au Maroc un nouveau système pour parachuter des palettes à une altitude élevée, a-t-on appris lundi de source militaire.

Ce système, appelé « Vigil® II » ou HAADS (pour « High Altitude Air Delivery System »), permet de larguer une palette de 1.000 kilos d’un avion avec un parachute stabilisateur afin de ravitailler des troupes au sol. Si la palette descend trop vite, le système active automatiquement un parachute de réserve à une certaine altitude. Lors d’un premier test effectué au Maroc avec l’aide d’un avion C-130 « Hercules », « le colis s’est posé à cinquante mètres du point prévu », a expliqué l’officier chargé des opérations au centre d’entraînement parachutiste (CE Para), le commandant Luc Nys, sur le site internet de la Défense. Ce principe n’est pas nouveau, car déjà utilisé comme système de sécurité pour les sauts du personnel en chute libre, a précisé lundi le service de presse de l’armée. Avec ce système, l’avion ne doit donc pas voler à basse altitude pour larguer du matériel, ce qui le rend moins vulnérable à des tirs ennemis. Cette technique vient en complément du système plus classique appelé VLAGES (« Very Low Altitude Extraction System »), qui prévoit que l’avion se cabre légèrement pour permettre l’extraction d’une cargaison -jusqu’à seize tonnes- par la porte arrière du C-130, par l’effet de la gravité. L’armée belge a toutefois renoncé en 2009 à utiliser le procédé de largage aéroporté d’aide humanitaire dans des zones difficiles connu sous le nom de « Snowdrop » (littéralement « chute de neige ») et qui permet de livrer des milliers de rations individuelles à des populations affamées. (MUA)

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