Gudni Th. Johannesson, président islandais. © EPA/Birgir Þór Harðarson

Un président archipopulaire, c’est possible… en Islande

Le Vif

Être élu président et devenir archipopulaire ensuite, c’est possible, comme le démontre l’Islandais Gudni Johannesson qui, après six mois à son poste, bénéficie de 81,4% d’opinions favorables.

Sur 954 personnes interrogées le 10 janvier, l’institut de sondages MMR n’a trouvé que 3,8% de mécontents.

Gudni Johannesson, 48 ans, n’avait pourtant été élu en juin qu’avec 39% des suffrages. Se présentant sans étiquette, il avait promis de moderniser cette fonction largement protocolaire.

Ce professeur d’histoire et de science politique est devenu populaire grâce à son franc-parler et son mode de vie modeste. Il continue de vivre dans son appartement, ayant fait de la fastueuse résidence présidentielle un lieu de travail uniquement.

Il a aussi assumé un rôle politique important avec un tact apprécié des électeurs. Ses débuts ont été marqués par le casse-tête de la formation d’un gouvernement après les législatives du 29 octobre, qui ont donné un Parlement très divisé, sans majorité ni pour la droite, ni pour le centre, ni pour la gauche.

Lors des plus de deux mois de discussions qui ont abouti à la formation d’un gouvernement de centre-droit, le chef de l’État a semblé garder un sang-froid à toute épreuve, en récusant l’idée d’une crise et en encourageant efficacement les principaux chefs de parti à aplanir leurs différends.

Dans un sondage réalisé ponctuellement pour la chaîne Stöd 2 et le quotidien Frettabladid, entre les 12 et 14 décembre, il avait fait encore mieux, puisque 97% des sondés se disaient satisfaits de son action.

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