Un C130 au Congo. © Image Globe

Silence radio après l’annonce de la suspension de la coopération militaire par la RDC

L’annonce par Kinshasa de la suspension de sa coopération militaire avec la Belgique a visiblement pris les autorités belges par surprise car peu de responsables gouvernementaux se hasardaient vendredi à commenter cette décision congolaise signifiée par lettre à l’attaché de défense belge en République démocratique du Congo (RDC), alors que près d’une trentaine de militaires y sont en mission.

Le ministère de la Défense s’est borné à confirmer l’information publiée par l’hebdomadaire Jeune Afrique, précisant seulement à l’agence Belga que cette lettre adressée à l’attaché de défense à Kinshasa, le colonel Steve Vermeer, émanait « du ministère congolais de la Défense » et qu’elle affirmait que la coopération militaire est suspendue « à partir de ce jour » (le mardi 11 avril).

La Défense s’est refusée à préciser quelles suites elle comptait donner à la décision de Kinshasa, soulignant que « des discussions se poursuivaient au niveau diplomatique » – ce que le SPF n’a pas été en mesure de confirmer.

Une petite trentaine de militaires belges se trouvent actuellement en mission en RDC dans le cadre du Programme de Partenariat militaire (PPM) initié en 2003 sous la coalition gouvernementale arc-en-ciel.

Huit d’entre eux se trouvent à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema, où l’armée belge a formé depuis 2009 la 31ème brigade des Unités de réaction rapide (URR), une unité d’élite des Forces armées de la RDC (FARDC), et sept autres participent aux projets de construction de logements pour les familles des militaires congolais à Kindu et dans le camp proche de Lokandu, sous l’appellation respective de « Famiki » et « Familo ».

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