Et si le vrai champion du Mondial de foot, c’était lui, Nelson Rolihlahla Mandela ? C’est d’abord grâce à sa formidable impulsion pour abolir l’apartheid et transformer son pays en une démocratie dynamique que l’Afrique a pu abriter pour la première fois l’événement planétaire.
Telle une icône, il méritait donc bien d’être promené en voiturette dans le Soccer City de Johannesburg, à quelques minutes de la finale. Preuve de son rayonnement mondial, la date du 18 juillet , jour de ses 92 ans, a été décrétée par l’ONU « Journée internationale de Nelson Mandela ».
« Sa vie, sa force et sa décence sont un exemple pour nous tous », résume le secrétaire général Ban Ki-moon. Un artiste peintre sud-africain vient de créer le scandale en mettant en scène la mort de Mandela, dans un pastiche de la Leçon d’anatomie de Rembrandt. « Une oeuvre de mauvais goût, qui insulte le peuple sud-africain », s’insurge l’ANC, le parti au pouvoir. Mais là où d’autres lancent des fatwas, Mandela a enseigné la tolérance et la liberté.
F.J.O.
