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« Le Boeing disparu s’est crashé dans l’océan Indien, il n’y a aucun survivant »

Le Vif

Le vol MH370 disparu depuis plus de deux semaines se serait bel et bien crashé dans le sud l’Océan Indien. Il n’y a aucun survivant.

Les proches des passagers du Boeing disparus ont reçu le message suivant « au grand regret de la Malaysian Airlines, nous devons nous résoudre à l’évidence que le vol MH370 est perdu et qu’il n’y a aucun survivant. Comme vous l’entendrez d’ici une heure par le premier ministre nous devons accepter dès à présent les preuves qui suggèrent que l’avion s’est écrasé dans le sud de l’océan Pacifique. »

Pour l’instant les morceaux qui ont été repérés par la Chine et l’Australie n’ont pas encore été récupérés. La sécurité maritime australienne a arrêté les recherches pour aujourd’hui sans résultats.À l’endroit où avaient été repérés des débris se trouvent encore deux bateaux de commerces et le bateau militaire australien HMAS Success est presque sur place. Il semble que les conditions météorologiques soient plus favorables qu’il y a quelques jours.

Des experts du Royaume-Uni ont prévenu le premier ministre malaisien que des signaux satellites leur avaient permis de mieux déterminer le trajet qu’a suivi le Boeing 777.

« J’ai été prévenu ce soir par les représentants de UK AAIB que Inmarsat, une compagnie britannique qui fournit les données satellites pour les couloirs nord et sud, a pu réaliser des calculs d’un nouveau type, inédits dans une telle enquête, a précisé le Premier ministre. Ils ont conclu que le vol MH370 a volé le long du couloir sud et que sa dernière position se trouvait au milieu de l’océan Indien, à l’ouest de Perth. Il s’agit d’une position loin de tout site d’atterrissage ».

Le bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français a estimé lundi qu’il était prématuré de lancer des recherches sous-marines pour tenter de localiser l’avion du vol MH370, soulignant que le préalable était de définir une zone de recherches « plus restreinte ». Ce communiqué intervient peu après l’annonce par le gouvernement malaisien que l’appareil s’est abîmé dans l’Océan indien et qu’il n’y a pas de survivant.

Ce matin, l’agence officielle chinoise Chine Nouvelle a annoncé qu’un avion militaire chinois avait localisé des objets « suspects » au sud de l’Océan Indien. Il s’agirait de deux objets flottants « relativement gros » et entourés d’une série de plus petits objets de couleur blanche sur un rayon de plusieurs km.

Rien ne permet pour l’heure d’établir s’il s’agit des objets repérés dans la même zone les 16 et 18 mars par les satellites australiens et chinois. Cependant, l’avion qui a localisé les objets flottants ce matin a pu prendre des photos qui seront examinées incessamment sous peu, a affirmé le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei.

L’US Navy envoie sur la zone de recherches un « traqueur » de boîtes noires

La marine américaine a annoncé lundi avoir dépêché un système de localisation de boîtes noires dans la zone où se concentrent les recherches sur d’éventuels débris du vol MH370 d’un Boeing de la compagnie Malaysia Airlines.

Il s’agit d’une « mesure de précaution », a indiqué dans un courriel le commandant William Marks, porte-parole de la VIIe flotte américaine. « Si un champ de débris est confirmé, ce système tracté TPL-25 (Towed Pinger Locator System) constituera un atout supplémentaire pour tenter de localiser les boîtes noires » du MH370, porté disparu depuis le 8 mars dernier avec 239 personnes à bord, a-t-il ajouté. Selon l’officier, le TPL-25 est capable de repérer ces cruciales boîtes noires par 6.000 mètres de fond au maximum, en captant leur signal acoustique. Un avion commercial possède réglementairement deux boîtes noires, appelées DFDR (Digital flight Data Recorder) et CVR (Cockpit Voice Recorder). Le DFDR enregistre seconde par seconde tous les paramètres sur une durée de 25 heures de vol (vitesse, altitude, trajectoire, etc.). Le CVR, l’enregistreur de vol « phonique », conserve les conversations, mais aussi tous les sons et annonces entendus dans la cabine de pilotage. Une analyse acoustique poussée permet même de connaître le régime des moteurs.

L’US Navy insiste sur le fait que l’envoi sur zone du système ne constitue pas une quelconque confirmation de la découverte de l’appareil, après l’annonce durant le week-end du repérage par un satellite français de possibles débris du MH370 dans le sud de l’océan Indien. Un drone sous-marin de type Bluefin 21, sorte de torpille autonome équipée d’un sonar, a également été dépêché à Perth en Australie par précaution, selon le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone.


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