Grèce: risque d’incendie toujours « très élevé » (en images)

Le Vif

La police d’Athènes a également annoncé samedi avoir arrêté deux hommes, un Grec et un Bulgare, soupçonnés d’avoir involontairement déclenché les feux de forêt qui ont ravagé vendredi les environs de la capitale grecque. Ces deux apiculteurs, âgés de 58 et 67 ans, avaient allumé un feu auprès de ruches, afin d’enfumer les abeilles et de récolter le miel. Après avoir touché plusieurs quartiers du nord-est d’Athènes et menacé des habitations, l’incendie a été maîtrisé dans la nuit de vendredi à samedi. La Grèce a connu au total quelque 80 départs de feu vendredi, dont des incendies particulièrement intenses dans le sud-est du Péloponnèse, qui ont détruit 35 habitations et ravagé des champs, selon la télévision publique ERT.

Le ministère de l’Intérieur grec a fait savoir samedi que le risque d’incendie restait « très élevé » dans de nombreuses régions : l’Attique (c’est-à-dire la région autour d’Athènes), la Grèce centrale, les Cyclades, le nord de l’Egée (îles de Chios, Lesbos), le Péloponnèse, la Grèce occidentale, l’île de Zakynthos. Dans la journée, des feux se sont déclarés sur les îles de Skyros et Zakynthos et près de la ville de Distomo (centre). Le gouvernement a demandé l’aide de l’Europe. La France devait envoyer deux avions Canadair et un avion de reconnaissance. La Grèce est souvent touchée l’été par des feux de forêt, favorisés par le vent et les hautes températures. Le dernier feu le plus dévastateur remonte à 2007 : des dizaines de personnes avaient péri et des milliers d’hectares de forêt avaient été détruits dans le Péloponnèse et sur l’île d’Eubée.

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