Dans le plus grand centre de détention pour immigrés de Californie (en images)
Peu après avoir été nommé président, Trump a renforcé les règles en matière d’immigration, exigeant que les immigrés clandestins soient renvoyés au plus vite dans leur pays d’origine.
Une cellule où sont placés les nouveaux arrivants dans le plus grand centre pour immigrés des Etats-Unis, l »Adelanto Detention Facility’ près de San Bernardino en Californie.
Roberto Galan, 33 ans, a payé 3000 dollars à un passeur pour entrer aux Etats-Unis pour la première fois alors qu’il était adolescent en 1997. Il est originaire du Salvador. Depuis, il a été renvoyé à deux reprises dans son pays mais est revenu à chaque fois sur le sol américain. Il est détenu au centre pour immigrés Adelanto, en attente d’être renvoyé dans son pays.
Roberto Galan est incarcéré depuis 20 mois, il a été condamné pour vente de cannabis et possession d’armes à feu. Il porte un uniforme rouge, signe qu’il est un détenu à haut risque. Les autres immigrés portent du bleu (aucun crime ou crime mineur) ou de l’orange (crime plus sérieux mais pas de meurtre).
« J’ai vu des personnes rester ici, défendrent leur cas pendant deux, trois ou plus de quatre ans, et finalement, on leur a tout refusé », raconte Roberto Galan.
« Je ne veux pas qu’ils me déportent « , ajoute-t-il. « Je veux rester aux Etats-Unis avec ma famille ». Son épouse et ses deux jeunes enfants ainsi que sa mère résident légalement aux Etats-Unis.
Le centre compte environ 240 détenues.
Une salle commune du centre de détention pour immigrés clandestins Adelanto.
Les repas sont composés de riz et d’haricots.
Les personnes détenues peuvent faire un peu de sport, comme du basket.
Les journées s’écoulent en lisant,…
…en jouant aux dominos,…
…ou en regardant la télévision.
Salle commune ou les détenus s’occupent en silence.
Une petite fille attend dans le hall d’entrée du centre pour rendre visite à un détenu.
Le centre est bien protégé.
David Marin, un agent de l’immigration américaine, basé à Los angeles déclare que très peu de choses ont changé depuis l’arrivée de Trump au pouvoir dans la vie au jour le jour du centre Adelanto.
« Il n’y a pas eu de changements majeurs depuis la nouvelle administration », dit-il. « Nous continuons à mettre tout en oeuvre pour arrêter les clandestins. C’est notre engagement pour la sécurité publique ».
Les objets personnels d’un clandestin.
Le centre dispose aussi de six salles d’audience où les juges fédéraux en charge de l’immigration mènent leur audition en personne ou par téléconférence.
Les objets personnels sur le lit d’une détenue.
Les personnes vivant dans le centre ont accès à une bibliothèque, à des soins médicaux, ou encore, à des services religieux.
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