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Burundi: L’UE pourrait prendre de nouvelles sanctions en cas de poursuites des violences

L’Union européenne envisagera de nouvelles sanctions contre tous les acteurs burundais participant à la poursuite des violences, ont affirmé lundi dans des conclusions les ministres européens des Affaires étrangères.

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, s’est réjoui qu’il y ait « une véritable ligne européenne ».

L’Union européenne partage « l’intention des NU d’envisager des mesures supplémentaires à l’encontre de tous les acteurs burundais dont les actions et les déclarations contribuent à la perpétuation de la violence et entravent la recherche d’une solution pacifique ». Elle « condamne fermement toutes les violations des droits de l’Homme et atteintes à ces droits, ainsi que les actes de violence au Burundi et exprime sa solidarité avec toutes les victimes de la violence, ainsi qu’avec les populations contraintes à se déplacer dans un climat d’insécurité et d’incertitude ».

Les ministres des Affaires étrangères appellent « les autorités burundaises à participer aux consultations pour rechercher une solution acceptable pour les parties ». Ces consultations devraient avoir lieu « aussi tôt que possible ».

Le point sur la situation au Burundi avait été inscrit à l’agenda par la Belgique, qui compte sur place environ 500 ressortissants. La présence de forces spéciales a été renforcée aux abords de l’ambassade de Belgique, a indiqué le ministre des Affaires étrangères lors d’un point presse à l’issue du conseil Affaires étrangères.

Les conclusions adoptées lundi s’inscrivent « dans la démarche que nous poursuivons, à savoir appeler au calme et à la cessation de la violence, et appeler à la reprise du dialogue », a souligné M. Reynders qui s’est dit « heureux qu’il y ait une véritable ligne européenne ».

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