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Quatre constructions nimbées de mystère

Le Vif

On connait les statues de l’île de Pâques ou encore Stonehenge. Ce ne sont pas les seules constructions mystérieuses qui intriguent les spécialistes. En voici quatre autres qui n’ont pas encore révélé tous leurs secrets.

Nan Madol

Ce site en ruine se trouve la partie sud-est de l’île de Pohnpei en Micronésie. Il s’agit en réalité d’une zone architecturale qui s’étend sur 18 km² et qui se compose de structures de pierres construites sur un récif corallien. Le site principal, entouré de murs de pierre, est constitué de près de 100 îlots artificiels entrecoupés par des canaux. Il s’étend sur 1,5 km de long par 0,5 km de large. Ce qui vaut à la capitale de la dynastie Saudeleur le surnom de « Venise du pacifique ». La datation par carbone 14 indique que la construction de Nan Madol a commencé vers l’an 1200. Inscrit au National Register of Historic Places et déclaré monument historique national, il faut désormais une autorisation pour le visiter.

On ne sait que peu de choses sur la façon dont a été construit ce complexe. Il semble difficilement imaginable que les mégalithes, fait de larges colonnes basaltique, aient été transportés là sans la moindre aide mécanique. En effet, aucune des carrières environnantes ne correspond aux pierres utilisées. De quoi nourrir de nombreuses légendes. Cependant pour les chercheurs la théorie la plus probable, mais non encore démontrée avec certitude, est que les blocs aient été roulés sur des cocotiers et puis transportés sur mer avec des flotteurs.
Ile Mystérieuse Nan Madol & continent englouti par Yahn25

Skara Brae

Cet important site archéologique est situé sur les Orcades , l’un des archipels du nord de l’Écosse. Enfoui jusqu’à la moitié du dix-neuvième siècle sous les dunes, ce village néolithique est remarquablement préservé. Surtout lorsqu’on sait qu’il a été construit il y a plus de 5000 ans. Soit bien avant les pyramides d’Égypte. Suite à de violentes tempêtes, il réapparait aux yeux de tous en 1850. En 1924 de nouvelles tempêtes finissent de dégager les vestiges. Il est désormais inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Les fondations de huit logements semblables, réunis par une série d’allées basses, sont devenues une attraction prisée par les touristes. Les origines du village restent cependant mystérieuses. Un mystère encore renforcé par la présence de restes humains dans une des maisons quelque peu à l’écart. Il n’en fallait pas plus pour nourrir diverses théories concernant d’anciens rituels religieux. Les raisons qui ont poussé à l’abandon du site il y a plus de 4000 ans restent elles aussi floues puisqu’on ne sait pas s’il est dû à une catastrophe ou à l’avancée des dunes. Ce qu’on sait par contre c’est qu’à cette époque le climat s’est refroidi, ce qui aurait naturellement poussé les habitants à fuir cette région.

Les têtes colossales des Olmèques

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Faites en basalte des montagnes de la Sierra de los Tuxtlas de Veracruz, ces représentations de têtes humaines ont une taille qui peut varier entre 1.47 et 3.4 mètres et peuvent atteindre jusqu’à 50 tonnes. On en dénombre 17 connues, la plus petite faisant tout de même 6 tonnes. Si elles ne peuvent être datées avec précision, elles remonteraient à au moins 900 avant J-C. Les différences notables que l’on remarque entre les têtes font penser à des portraits. La méthode et la logistique entourant leur transport sur quatre sites le long de la côte du golfe du Mexique restent peu claires et entretiennent là aussi le mystère.

Pumapunku

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Pumapunku ou Puma Punku est situé à Tiwanaku en Bolivie, non loin des rives du lac Titicaca. C’est un vaste complexe culturel composé de temples qui est aussi l’un des mystères historiques les plus intrigants d’Amérique du Sud. La manière dont sont taillés les pierres et leur assemblage semble avoir été réalisé avec du matériel moderne comme des ordinateurs ou des lasers. De quoi venir nourrir les théories les plus diverses telles qu’une intervention venue « de l’espace » ou « une culture très avancée pour son époque qui aurait subitement disparu de la surface de la Terre ». Cependant, comme souvent, la théorie la plus plausible est que cette civilisation utilisait tout simplement des techniques que les archéologues n’ont pas encore découvertes.

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