Un crabe chinois © iStock

Les crabes attaquent la centrale nucléaire de Doel

Le Vif

Les centrales nucléaires sont régulièrement paralysées par les pannes, fissures ou sabotages. Aujourd’hui rôde un ennemi encore plus sournois. Il n’est pas bien grand, mais c’est une vraie plaie.

Le crabe chinois s’est installé dans la centrale de Doel. La centrale pompe son eau pour son système de refroidissement dans l’Escaut. Dans cette eau on retrouve des milliers de crabes. En dix jours un expert aurait repêché à la centrale pas moins de 40.000 crabes des eaux de l’Escaut .

Selon le bourgmestre d’Aarschot, André Peeters (CD&V), on ne peut rien faire contre cette invasion. « Plusieurs fois par an, les crabes sortent de la rivière Demer et envahissent les rues par millier à la tombée du soir. Cela peut faire peur, car ils sont peu ragoûtants et parfois vraiment grands. Si on ne fait pas attention, il n’est pas rare d’en retrouver jusqu’à l’intérieur des maisons. Et puis il y a l’odeur laissée par les crabes écrasés ou coincés sous les roues des voitures. On a tout essayé pour les bloquer, mais rien n’y fait. » dit-il encore dans le Standaard.

Les bourgmestres concernés par cette invasion reçoivent d’ailleurs le soutien du ministre flamand de l’Environnement pour les aider à les capturer massivement et à les détruire.

Les crabes chinois sont une espèce exotique qui s’est implantée en Belgique à partir des navires venus de l’international. S’ils font le délice de nombreux chinois, les crabes installés en Belgique ne sont pas comestibles puisque beaucoup trop chargés en métaux lourds. De quoi stopper net toute velléité de pêche miraculeuse.

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