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Le sud de l’Europe sous la canicule, un avant-goût de l’avenir…

Le Vif

Une vague d’extrême chaleur frappait samedi le sud de l’Europe, faisant plusieurs morts, causant des millions d’euros de dégâts à l’agriculture et constituant, selon les scientifiques, un avant-goût de ce que le réchauffement climatique réserve au continent dans les décennies à venir.

La canicule a fait au moins cinq morts en Italie et en Roumanie depuis qu’elle s’est installée début août sur une grande partie de l’Europe du sud.

Des températures exceptionnellement élevées, parfois sans précédent, ont été enregistrées en Espagne, au Portugal, dans le sud de la France, en Italie, en Hongrie et dans les Balkans.

Le mercure a dépassé les 40 degrés par endroits, accentuant la sécheresse déjà en cours et prolongeant la vague de chaleur démarrée en juillet qui avait engendré de nombreux feux de forêt, dont un avait fait 60 morts au Portugal.

En Italie, où au moins trois personnes ont trouvé la mort en conséquence de la canicule, les admissions dans les services d’urgence des hôpitaux ont augmenté de 15% à 20% au cours des derniers jours. Les Italiens ont surnommé cette vague de chaleur « Lucifero », ou Lucifer.

En Italie, l’humidité et d’autres facteurs ont également poussé les températures « ressenties » encore plus haut, notamment dans la région de Campanie, autour de Naples, avec des températures ressenties estimées à 55 degrés vendredi.

En France, plusieurs records de température ont été battus vendredi dans le Sud-Est, notamment à Montpellier puis à Figari en Corse, où le thermomètre est monté jusqu’à 42,7°C, selon l’organisme Météo-France.

Les scientifiques ont dans le même temps averti que les décès dus aux fortes chaleurs en Europe pourraient passer de 3.000 par an actuellement à 152.000 à la fin du siècle, si le réchauffement climatique ne diminue pas.

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