Brazzaville: l’ambassadeur rappelé n’était plus accepté par les autorités

(Belga) Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a justifié mercredi le rappel au pays de l’ambassadeur de Belgique en République du Congo (Brazzaville), Jan de Bruyne, et une mesure d’ordre prise à son encontre par l’envoi d’une note des autorités congolaises faisant part de leur défiance envers ce diplomate.

Après un appel téléphonique « au plus haut niveau », les autorités de Brazzaville ont adressé une « note verbale » indiquant « clairement et formellement » que M. de Bruyne ne pourrait plus que « fonctionner difficilement » dans sa fonction, a-t-il expliqué en commission des relations extérieures de la Chambre Le risque existait même qu’il soit « expulsé », a ajouté M. Reynders (MR). M. de Bruyne, étiqueté N-VA par la presse, a présenté fin décembre à Brazzaville une mission organisée par l’agence à l’exportation flamande FIT et à laquelle se sont jointes les agences wallonne et bruxelloise. Ne s’exprimant qu’en néerlandais sans citer une seule fois la Belgique, il s’en est pris au pays hôte, critiquant son passé, ainsi que son président, selon des témoins. M. De Bruyne s’est défendu en affirmant qu’il n’avait fait son discours qu’en néerlandais car il n’y avait que trois francophones et que ceux-ci avaient déclaré parler le néerlandais. Il a démenti avoir tenu des propos choquants et insultants et réfuté avoir parlé de pays corrompu ou avoir critiqué la femme du président Denis Sassou Nguesso. (PVO)

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