BHV: s’il y a des écarts à l’étude KPMG, c’est pour la sécurité dans la périphérie

(Belga) La répartition définitive entre magistrats francophones et néerlandophones dans l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde respecte au total la mesure de la charge de travail réalisée par le consultant KPMG. S’il y a des écarts, ils s’expliquent par la volonté d’investir dans la sécurité dans la périphérie bruxelloise et en Flandre, a expliqué mardi le secrétaire d’Etat aux Réformes institutionnelles, Servais Verherstraeten (CD&V), en Commission du Sénat.

Depuis plusieurs mois, la N-VA et le Vlaams Belang interpellent le gouvernement à propos de cette étude sur la charge de travail qui a présidé il y a deux semaines à l’annonce de recrutements de nouveaux magistrats à Bruxelles dans le cadre de la réforme de l’Etat. Selon M. Verherstraeten, les néerlandophones ne sont en rien lésés dans la répartition qui a été décidée. Au total, elle s’établit selon un rapport 29/71, soit 114 magistrats néerlandophones et 279 francophones. La règle a connu des écarts par tribunal à l’avantage des francophones alors que les néerlandophones sont favorisés quand il s’agit du ministère public. « Nous aurions pu compenser mais nous voulions investir dans la politique de sécurité dans la périphérie flamande (de Bruxelles) et en Flandre », a souligné M. Verherstraeten. Le Comité de mise en oeuvre des réformes institutionnelles (Comori) n’a pas suivi les recommandations de KPMG sur le nombre total de magistrats nécessaires dans l’arrondissement pour des raisons budgétaires. Le consultant proposait d’en arriver à 299 magistrats francophones et 118 néerlandophones. Le coût que supportera l’Etat afin de remplir les cadres tels que le Comori les a déterminés s’élève à 17 millions d’euros. (Belga)

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